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Épisode 19 – Florence Cathiard, Smith Haut Lafitte

Pour ce 19e épisode du Wine Makers Show, nous partons à la rencontre de Florence Cathiard, propriétaire de l’iconique Château Smith Haut Lafitte. Ce nom vous dit surement quelque chose et ne vous laisse pas indifférent. Découvrez l’histoire du domaine et les grands chantiers que Florence, et ses équipes, ont mené depuis l’achat du Château en décembre 1990.

Est-ce que vous pouvez vous présenter ?

Je suis Florence Cathiard. J’ai la chance depuis 30 ans d’être propriétaire, avec mon mari Daniel, de ce superbe domaine au coeur duquel vous êtes en train de m’interviewer. Je pense que nous sommes un des châteaux les plus visités de l’appellation pour plusieurs raisons : la proximité avec Bordeaux, la beauté des lieux, le côté nouveau luxe que je revendique haut et fort. Je pense que le luxe aujourd’hui est le luxe organique, vert, bio, biodynamicien, ce que nous sommes. Les sources de Caudalie, qui sont le royaume de mes deux filles, sont devenues le palace des vignes.

Vous avez eu une vie avant le vin. Pourquoi avoir choisi le vin ?

C’est une longue histoire que je vais essayer de faire courte. Je crois d’abord que le secret des couples qui durent c’est peut-être de travailler ensemble et surement de changer de vie. J’ai connu Daniel quand nous étions en équipe de France de ski. Lui dans l’équipe première, moi en réserve. On a nos titres de gloire. On s’est connu dans ces conditions. Ce qui nous joignait c’était notre but commun de faire nos études en parallèle. Quand Daniel a du quitté l’équipe, à la disparition de son père, je l’ai suivi quelques mois après.

Ensuite, nous avons eu une vie d’affaires ; très prenante mais très enrichissante ; tout en finissant nos diplômes. Ça n’a pas été un chemin de roses puisque les actionnaires ont eu très peur de l’arrivée du skieur, mon mari. Il y a des banquiers qui ne nous ont pas suivis, d’autres qui ont retiré leurs actions et tout ça au milieu d’une tempête économique. Il y avait un hypermarché à ouvrir avec de grosses dettes et c’était une nouvelle forme de commerce. Nous avons su ouvrir des magasins dans des bourgades plus petites. On a vraiment eu un beau succès à tel point que nous sommes entrés en bourse au second marché. Ensuite on a lancé une chaine de magasins de sport, Go-Sport, qui, à l’époque, était aussi belle que Décathlon. Ensuite, les choses ont évolué différemment.

Moi-même, à ce moment-là j’ai lancé une agence de publicité et en même temps, Daniel entrait en bourse avec Go Sport. Ça s’est très bien passé parce que j’ai gagné les skis rossignols worldwide. On était une agence forte mais encore petite et on s’est rapproché d’une agence américaine MacCann. Elle m’a avalé mais m’a laissé le soin de gérer 6 filiales et je suis devenue vice-présidente. Quand on se dispute avec mon mari, je dis que moi j’ai acheté les blancs. Nous avons 10 hectares de blancs à Smith Haut Lafitte, contre presque 70 hectares de rouge.

Un jour, on a commencé à se croiser dans les aéroports. Notre vie de famille n’arrivait plus à exister et là, Daniel m’a annoncé qu’il allait vendre ses affaires. Là ça a été une grande crise de couple car ça marché tellement bien que je ne voulais pas croire qu’on allait changer complètement. Il a vendu ses affaires.

Finalement, on a été très heureux de se retrouver sur ce projet. On a étudié quelques projets mais c’est le vin qui l’a emporté. Daniel se souvenait qu’il avait grandi au dessus des barriques de son grand père dans la maison familiale au dessus de Grenoble.
On a hésité entre Bourgogne et Bordeaux. Moi j’étais très attirée par les vins rouges de Bordeaux parce que c’était le seul alcool qu’on était autorisé à boire en équipe de France de ski. Il faut dire que quand, comme moi, vous êtes plutot petit format et que vous êtes obligé de faire des courses terrifiantes avec des skis qui font 2,15m, on avait très peur. La veille de la descente on avait très peur et on dormait très mal. En buvant un verre à vin de Bordeaux rouge, sans doute l’alcool le plus digeste du monde, on dormait comme des masses.

On ne connaissait pas grand chose au vin mais en arrivant ici on est tombé sur un Monsieur Vieilles Vignes. Il était consultant pour une grande banque et nous a conseillé un grand terroir. On a cassé la tirelire pour acheter ce grand terroir maltraité mais très beau car ce sont toujours ces vieilles graves Günziennes qui font notre orgueil et notre parfum si particulier. Smith Haut Lafitte n’avait pas le même look qu’aujourd’hui.

Est-ce qu’on peut revenir justement sur les changements que vous avez fait à Smith Haut Lafitte ?

On a tout restauré. Le bas de la première tour date de 655 ans. C’est la première archive qu’on ait du château. On a encore quelques bouteilles de 1878 qui sont encore tout à fait agréables avec un beau bouquet. On a tout changé. Le régisseur qui était là voulait remplir plus les cuves. On s’est séparé de tout ce matériel. Daniel avait déjà lu tous les livres d’Emile Peynaud. Il savait qu’on ne pouvait pas faire un grand vin avec ce genre de matériau fait pour faire de la quantité plutot que de la qualité. Ça a été très dur.

On est arrivé en 1990 après les vendanges mais avant les assemblages. Ensuite en 1991 on a gelé comme tout Bordeaux. En 1992 il n’a fait que pleuvoir. J’ai cru que nous commencions vraiment à être ruinés. 1993 ça s’est amélioré un petit peu mais pas beaucoup. 1994 ça s’est amélioré un petit peu mais je pensais qu’on était au bord du dépot de bilan. Et 1995, grand vin : grand blanc, grand rouge. On a commencé, à ce moment-là, à bâtir notre notoriété. En plus on avait voulu être bio dès le début et c’était très difficile puisque vous ne passez pas d’un vignoble chimique à un vignoble bio en claquant dans les doigts. On a supprimé toute la nourriture de la vigne qui était droguée au phosphate et aux engrais. La pauvre vigne s’est mise comme un drogué en manque à faiblir encore et encore ; à tel point qu’on arrivait à 10hL par hectare : c’était ahurissant. Pendant ce temps-là, on essayait de faire un compost organique mais on n’y arrivait pas.

Pour faire un bon compost organique, il faut la bonne recette. Je raconte parfois que la conversation la plus snob que j’ai eu c’est avec le prince Charles. Je ne l’ai rencontré qu’une fois dans ma vie mais je le respecte beaucoup car il s’occupe très bien de sa ferme à Highgrove et j’adore ses biscuits fait à la meule. Je l’ai rencontré à une dégustation après son dernier match de Polo à Ashpark près de Londres. Nous avons eu cette conversation sur le Horse et Cow Manure. Il faut que le fumier soit mixte entre le cheval animal solaire et la vache animal racinaire avec la bonne dose de broyade de vignes et de paille au milieu. Il s’y connait très bien et moi je commençais à m’y connaitre.

On a appris à maitriser tous les outils qui vous permettent de mener à bien un vignoble bio mais ça nous a pris une bonne dizaine d’années. Ensuite, on ne sentait pas le besoin de se certifier forcément. On l’a fait parce qu’il y avait une certaine demande mais ce n’est pas une fin en soit. Dans certains cas on va beaucoup plus loin que la certification et dans d’autres c’est anormal que quand, en 2018, on fait un grand vin en sauvant la moitié de la récolte. On doit passer dans les vignes 16 fois. Alors qu’en 2019, année bénie, « vendange fauteuil », on est passé 4 fois dans les vignes. Pourtant l’estampille est la même.

Sur quels points est-ce que vous allez beaucoup plus loin dans le bio ?

Nous allons beaucoup plus loin que notre certification sur certains points : D’abord on essaye tout. On a essayé une start up dans les algues, on a essayé une start up préconisée par notre fille avec des plantes qui mangent le cuivre. Cette année on a quatre tests très intéressants : un premier où on fait prendre le soleil à notre vigne, on a investi dans une start up hollandaise qui s’appelle free soil qui aurait trouvé le moyen de supprimer le cuivre (à suivre). On a fait un test dans lequel on a couvert un hectare de paille : quand il pleut, la pluie rebondit sur les graves gunziennes et le mildiou attaque la feuille en dessous : la paille absorbe et ça parait très intéressant. Bien sûr, on a notre porte greffe sur l’ile de Lalande. On travaille sur nos propres clones. J’en oublie mais on fait beaucoup d’autres choses.

Bref, on essaye tout. C’est riche d’enseignements, ça nous passionne. On est amoureux de nos équipes qui nous le rendent bien. Pendant le confinement ni la vigne, ni les chais ne se sont arrêtés. On n’a jamais eu de vignes aussi belles.

Est-ce que toutes ces initiatives que vous portez sur la protection de l’environnement viennent du constat que le changement climatique impacte vos vignes ?

Non, on a toujours été comme ça dans la famille. Mon père voulait m’appeler Nature quand je suis née. Il était professeur de philosophie mais c’était surtout un grand marcheur. Mes parents ont passé toutes leurs vacances avec un camping-car Volkswagen en partant sans rien et en vivant de la pêche et de la cueillette. C’était donc les Lacs du Connemara, les champignons au bon moment, les fraises sauvages. J’avoue qu’à un moment à l’adolescence je n’étais pas toujours d’accord mais il en reste des marques profondes.

Ma fille Mathilde, dans la beauté, a parfaitement intégré cette dimension car ce sont mes parents qui l’ont élevé et pas nous. Je suis pleine de respect pour ce que mes deux filles font et je m’intéresse beaucoup à mes petits-enfants. Mathilde avait apprivoisé ses poules. Je pensais qu’elle réussirait bien dans le vin car elle a un nez très sensible mais elle s’en sert pour d’autres choses.

Vous avez aussi beaucoup changé le paysage autour de vous. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur l’architecture du domaine ?

En se plongeant dans les archives, on s’est aperçu que chaque propriétaire avait laissé une trace. Ça ne nous a pas déplu d’apporter la nôtre, sous deux formes. D’abord on a reconstruit l’orangerie de Georges Smith. C’était une serre qui était à l’emplacement des sources de Caudalie. Il avait une serre en étoile. On en a fait une grande salle de dégustation et un grand potager bio. On se régale d’ailleurs en ce moment parce qu’il n’y a personne alors que d’habitude c’est réservé au chef bi-étoilé. On a refait ça en restant fidèles aux plans initiaux.

On a changé la tonnellerie parce qu’elle devenait trop petite. On est un des trois châteaux à Bordeaux à avoir une tonnellerie intégrée avec Margaux et Lafite (et Haut Brion pendant l’été). Mon mari a eu l’idée de la faire dans une tour. Je suis allé chercher tous les livres d’un grand dessinateur des bastides de Guyenne et de Gascogne et de tout l’entre deux mers et des débuts des Landes. Nous avons trouvé un architecte formidable, qui a vraiment repris les dessins et qui en a fait une tour et qui s’inscrit bien dans le paysage. En plus, la cloche qu’on a mise égraine les heures mais permet aussi aux gens de la sonner et de faire un voeu.

On va donc laisser deux traces de notre passage et ceux qui nous succèderont en laisseront à leur tour. Encore que ça devient de plus en plus difficile car on ne peut pas toucher aux vignes. On a deux jolies cours d’honneur, une en gravier l’autre en pelouse, on n’a pas trop envie d’y toucher non plus.

Par ailleurs, on a construit un chai furtif pour nos jeunes vignes (je n’aime pas trop dire les seconds vins car ils ne sont seconds en rien). Le Petit Haut Lafitte et les Hauts de Smith sont issus de jeunes vignes et sont élaborés dans ce chai qui est à énergie très légèrement positive. Il est dans une carrière naturelle, à des toits végétaux, on a 300 mètres carrés de panneaux solaires. Du coup, on été invités, pour cela mais aussi parce qu’on est le seul château à recycler 20 tonnes de CO2 émises pendant la fermentation alcoolique en 8 tonnes de bicarbonate de sodium, à la COP21. On y croyait tous à l’époque. Depuis, il y a eu des impératifs économiques.

Pour l’instant on est très heureux avec ce climat atlantique. Il faudrait que ça s’arrête : on est très bien là. Nos vins font parfois 14 degrés mais ce n’est pas grave quand c’est bien équilibré, que la finale est longue, on est heureux. Pour ça, il ne faut pas que ça bouge.

Est-ce que d’autres châteaux répliquent votre expérience ?

Bien sûr. On en parle de manière très franche et très directe avec des châteaux d’autres pays. C’est sûr que le monde des grands crus classés est tellement compétitif que nous n’avons pas pu échanger beaucoup. J’aurais aimé échanger davantage avec Palmer ou Pontet-Canet par exemple et peut être qu’eux aurait aimé échangé avec nous. On ne pas échanger trop avec nos pairs car ce monde est très compétitif. Il y a les notes, l’appréciation des gens, les voyages que vous faites, les liens que vous construisez avec les collectionneurs. C’est long et lent mais solide quand vous avez les bases.

Quel impact du numérique depuis que vous êtes arrivée ?

Jusque là ça n’a pas impacté notre produit. Notre produit – quand je dis ça à ma fille elle s’énerve – n’est pas un tube de crème réplicable presque à l’infini. Notre vin c’est presque comme un accouchement chaque année, c’est le travail de toute une équipe. Nous avons un produit de luxe artisanal. On est une des rares entreprises du secteur à être certifiée entreprise du patrimoine vivant de la France. On a beaucoup d’oeuvres artisanales de qualité et on a le côté biodynamiciens et phytothérapeutes puisqu’on élève nos plantes dans la forêt des cinq sens que je vous invite à visiter.

Ainsi, on n’avait pas besoin du numérique. Et là arrive la covid et on prend un coup sur la tête. Comme on n’accepte difficilement de baisser nos vins. Nos vins coutent chers, ils sont par défaut 40% plus chers que nos voisins car bio. En ce moment on ne vend plus une bouteille de vin. On a fait des master class et des live Instagram avec des dégustations virtuelles par exemple.

On ne veut pas quitter la place. Elle a une capillarité incroyable. Elle met en avant notre vin dans plus de 50 pays. Quand on compare avec la Napa Valley, même s’ils réussissent très bien, ils ne vendent presque pas en dehors de leurs frontières. Les plus chers d’entre eux viennent sur la place de Bordeaux pour avoir la capillarité que le monde nous envie.

Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur votre aventure américaine ?

C’est une aventure un peu étrange car à notre âge ce n’est pas le genre de chose dans lequel on se lance. Mais pour garder l’équilibre, j’ai besoin de continuer à pédaler et ce qui me tient debout ce sont nos projets. Je pense que la Napa commence vraiment à nous challenger. On a tourné dans la Napa et finalement, en novembre, une propriété nous a vraiment séduite. C’est la même histoire qu’à Smith Haut Lafitte. Ils faisaient 600 000 bouteilles, on va en faire peut être 80 000. Ça ne sera pas la même chose.

Le domaine est entouré de jungles et de forêts primaires. J’adore être au cœur d’une nature débordante. Il y a des espèces d’arbres que je n’ai jamais vues. On a la chance d’avoir une source également. C’est un très beau terroir. On n’a pas racheté la marque car on souhaite faire quelque chose de complètement différent. On fera notre premier vin fin 2022, début 2023.

Est-ce qu’on peut parler un peu de l’export ?

C’est capital. On exporte entre 80 et 85% de notre production sur le premier vin. C’est vrai que le premier vin est un peu cher pour la France mais on se fait des prises de tête pas possible sur tous ses éléments : l’allonge des final, l’équilibre, le parfum du vin, les tanins, la typicité des vieilles vignes. Tout ça coute fort cher et on ne fait qu’un petit tiers de premier vin.

Je recommande de gouter notre rouge et notre Smith Haut Lafitte blanc pour une occasion spéciale. Ils valent le détour.

Les primeurs sont dans quelques jours

On est déjà très contents que les primeurs s’organisent. C’est parti maintenant, majoritairement avec des français. Mais ce sont nos négociants qui vont nous vendre. Le vin est excellent. Et puis ce sera une affaire puisqu’on va le vendre moins cher que le 2018. Le 2019 est plus comme le 2009 ou 2015 : extrêmement généreux, extrêmement voluptueux. Ce sont des vins magnifiques et ce sera une affaire. J’espère que les gens ont bu de bonnes bouteilles pendant le confinement et qu’ils ont envie de remplir la cave désormais.

Est-ce que vous avez un livre sur le vin à me recommander ?

Il y a en a plusieurs. Mon mari vous parlerait d’Émile Peynaud parce que c’est vraiment la bible du vin. Il les a tous lus quand on est arrivés. Moi j’ai lu les autres. J’ai beaucoup aimé ce que Michel Serres écrivait sur le vin parce que c’est très poétique. J’aime beaucoup ce qu’il dit sur le terroirs. « Du silice la finesse, du calcaire la puissance, de l’argile l’onctuosité… tout vient des graves et sables, sol mêlé ». Il y a tout une poésie qui s’égrène au fil de ses pages. C’était devenu un ami. Je recommande donc la lecture de Michel Serres même si ce n’est pas uniquement vineux. Quand il dit « ne traversez pas la vigne comme un distrait passerait la mer, il n’y verrait que du vert là où l’autre n’y verrait que du bleu », c’est magnifique. Il faut apprendre à lire une vigne.

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Est-ce que vous avez une dégustation coup de coeur récente ?

Celle de ce matin était intéressante. On s’est retrouvé entre nous et, comme avec mon mari Daniel, on a bu tous les vins de la Napa Valley. Comme on les a finis, on a ouvert les grands crus. J’ai voulu en faire profiter mes équipes. On fait des semi aveugles : Smith Haut Lafitte contre un premier cru. On a ouvert notre 2014 contre Haut Brion, pour ne pas le nommer, et bien Haut Brion était légèrement meilleur. Mais on a décidé de refaire la même dégustation dans 3 ans. On s’est dit qu’on faisait l’erreur de ne pas décanter notre vin : on aurait pu tenir dans d’autres circonstances dégustatoires.

Quand on regarde les cartes lithologiques, notre terroir est le même. Sauf qu’Haut-Brion est un vrai jardin depuis plus d’un demi siècle. Alors que nous on est un beau jardin bio et organique depuis 10 ans. C’est court dans l’histoire du vin.

Est-ce que vous avez une personne à me recommander dans le cadre des prochaines interviews ?

Ça dépend de qui vous voulez interviewer. Soit quelqu’un d’important dans le monde du vin. Je vous conseillerai un de nos deux consultants avec, soit la grande faconde de Michel Rolland ou le côté discret mais provoc quand même avec Stéphane Derenoncourt. Sinon, si vous cherchez un viticulteur, pourquoi pas Jean-Luc Thunevin ou alors la personnalité que certains trouvent iconoclaste c’est celui qui fait Liber Pater.

J’ai une dernière question. Qu’est-ce que vous diriez à Florence si vous aviez l’occasion de passer derrière son oreille quand elle était en équipe de France de ski ?

C’est un peu bateau ce que je vais dire, mais je pense que je lui dirai la phrase de René Char : »Crois en ton étoile, suis ta route, à te regarder, ils s’habitueront ».

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